COMPTABILISATION DES POINTS


A l'origine, les points n'étaient pas comptabilisés. L'objectif était alors de franchir la ligne de but adverse pour obtenir le droit de tenter (en anglais « try ») de marquer un but (« goal ») en faisant passer au pied le ballon entre les barres. Le vainqueur étant celui qui marquait le plus de buts.

Entre 1875 et 1877, le vainqueur était toujours celui qui marquait le plus de buts, mais les essais servaient à départager une éventuelle égalité.

En 1886, les règles du Cheltenham College furent adoptées avec les valeurs suivantes : but (transformation d'un essai) = 3 points, essai = 1 point.

En 1888, la fédération anglaise attribua 2 points au but et 1 point à l'essai, mais l'International Board préféra accorder 2 points pour un essai et 5 points pour un but faisant suite à l'essai (c’est-à-dire un essai transformé = 2+3), 3 points pour un but de pénalité (nouvellement créé), et 2 points pour un essai simple (non transformé), pour les rencontres internationales. De fait cette règle ne fut appliquée qu'à partir de 1892.

En 1894, le Board inversa les valeurs de l'essai (3 points) et de la transformation (2 points), en vigueur depuis un an en Angleterre et au Pays de Galles.

En 1906, nouveau changement. Essai transformé = 5 points, drop goal (coup de pied tombé) = 4 points, essai non transformé = 3 points, coup-franc (tenté en drop-goal sans opposition) = 3 points, pénalité = 3 points.

En 1948, le drop-goal passe à 3 points.

En 1973, l'essai passe à 4 points. L'essai transformé à 6 points.

En 1992, l'essai passe à 5 points. L'essai transformé à 7 points.